SP : Notre corps réagit t il à n'importe quel fréquences ?
FN : Oui, mais pas de n'importe quelle façon. Le haut du corps, et particulièrement le cerveau, réagit aux sonorités aigus, et lorsque nous recevons des sons graves, ce sont nos jambes qui réagissent. Envoyer des sons graves au niveau de la tête, génère une perturbation vibratoire chez la personne. Nous n’avons pas d’explications très claires, sur le plan scientifique, sur ce phénomène de différenciation de réception des fréquences par le corps.
SP : Pouvons-nous relier les 7 notes aux 7 chakras ?
FN : On pourrait les relier mais les élixirs n'ont pas été spécifiquement élaborés dans cette optique puisqu'ils travaillent sur les 7 plans de l'individu. Le chiffre 7 est important sur le plan symbolique et sacré. D'ailleurs, si la gamme heptatonique est arrivée dans le monde de la musique, c'est que c'était très important. Le chiffre 7 est l'addition des chiffres 3 et 4, respectivement la matérialisation et le divin incarné. Dans les écoles du mystère Pythagoricienne, et sans doute Egyptienne, le trois était l'aspect de la matérialisation et le quatre la réalisation complète de l'homme et de son aspect divin. L'homme doit se souvenir de sa part divine et de ce qu'il est venu vivre et manifester ici sur terre et ensuite la vivre dans l'expérience de la matérialité.
Fabrication des élixirs
SP : Pouvez-vous nous parler du process de fabrication des élixirs. Pourquoi utiliser de l’eau ou de l’alcool ?
FN : Pour conserver durablement de l'information dans de l'eau, il existe 2 procédés reconnus : mélanger l'eau avec de l'alcool ou avec du plasma de Quinton (Note 4) . Il y a également la possibilité de stocker de l'information dans du silicium organique (Note 5) mais c'est plus complexe en terme de process. Pour les élixirs sonores, nous utilisons de l'eau et de l'alcool pur, c'est le principe que le Docteur Bach avait choisi pour ses elixirs floraux (Note 6). Les molécules d'alcool forment une barrière protectrice qui encapsulent les molécules d'eau contenant l'information. Ce qui fait qu'en pulvérisant le mélange sur la peau, l'alcool se dissout au contact de l'air et il ne reste plus que l'eau informée qui entre en contact avec la peau et passe dans le corps pour transmettre l'information. Ce procédé a aussi l'avantage d’être stable dans la durée car des tests en laboratoire ont démontré que l’alcool permettait une longue conservation de l’information mise dans de l’eau. Nous avons remarqué qu'en modifiant le ratio eau/alcool à 10/90, nous obtenions encore une meilleure stabilité de cette information.
SP : Par quel procédé informez-vous les élixirs ?
FN : Chaque fréquence pure est cristalisée dans de l'eau purifiée puis l'eau informée est diluée dans l'alcool. On y ajoute ensuite une huile essentielle bio, affectivement en résonance avec la fréquence choisie, qui contribue au maintien du message vibratoire. Du fait de la présence d’huile essentielle, les élixirs ont un léger parfum. Dès la pulvérisation d’un élixir sonore, la personne cherche de suite à le sentir. C’est presque un réflexe. Mais dans le cas des élixirs sonores, c’est la fréquence sonore qui est primordiale et qui agit sur le plan vibratoire.
SP : Chaque Elixir est en relation avec une note de musique et également une qualité, par exemple le DO est associée à la force et à la vitalité, comment avez-vous relié ces qualités à une note de musique ?
FN : Bien que cela puisse être réducteur, nous avons souhaité donner des indications sur le travail de chaque elixir en y apposant deux mots clés. Chaque fréquence de chaque elixir correspond à une note musicale dans une gamme dite « naturelle » où toutes les harmoniques sont justes et basée sur le diapason 432 Hz.
Les élixirs sonores ont une action très physique même si l'on n'en a pas toujours le ressenti. Nous ne pouvons pas éprouver de sensation si l'on est "coupé" de notre corps. En travaillant avec la note Do, on sent bien que nous sommes re-connectés au corps et ainsi à l'energie terrestre qui l'alimente.
La note Si, pour citer un autre exemple, permet l'ouverture de toutes nos « antennes » et ainsi accroître nos capacités de connexion y compris dans la relation à l'autre. Avec la fréquence de guérison SI, on peut sentir une vraie rencontre avec soi-même, comme si notre armure tombait.
Effets thérapeutiques des élixirs sonores
SP : Vous êtes à la fois musicien et thérapeute, quel type de thérapie proposez-vous?
FN : J'ai créée la « musicothérapie Energétique » (note 7) qui est très différente de la musicothérapie traditionnelle. Dans cette méthode, chaque outil a été sélectionné pour ce qu'il pouvait amener sur le plan physique, mental et énergétique afin d'accompagner les êtres vers leur complète guérison. Le mot guérison vient de l'étymologie "guérit son", et dans les temps anciens, notamment au moyen âge, il n'était pas rare que les médecins prescrivent des passages liturgiques pour soigner certaines pathologies.
Notre corps est comme un grand orchestre où chaque organe est un instrument. Quand il y a dissonance, il faut ré-accorder l’instrument avec l’orchestre. Pour cela, on va proposer au corps, une bande de fréquences spécifiques, et ce dernier récupérera l'information fréquentielle dont il a besoin. Quand l’organe est perturbé, l’élixir sonore va lui apporter cette information.
L'intérêt de l'elixir est justement qu'il est très corporel et qu'il ré-aligne notre corps pour en faire un instrument qui vibre bien.
Le son vient frapper à la porte de la somatisation afin que la personne puisse entrer en contact avec ce que le mal-a-dit ? Qu'exprime-t-elle ? Quelle est son origine (s'il est besoin de la connaître, ce qui n’est pas toujours le cas). Nous savons très bien qu'un organe malade change de fréquence, la plupart du temps en baissant en intensité, en devenant plus grave. Par exemple, la fréquence habituelle d'un foie sain se trouve entre 3 et 7 Hertz, ce chiffre variant d'un individu à l'autre. Quand l'organe est « malade », sa fréquence baisse, allant même jusqu'à tomber à zéro (signifiant alors que l'organe est « mort »).
SP : En quoi les élixirs sonores sont différents d’autres élixirs ?
FN : Les fleurs de Bach, par exemple, vont travailler à un niveau très subtil sur des états émotionnels et au niveau énergétique. Avec les élixirs sonores, l'information arrive tout de suite dans le corps, elle est libérée pour aller travailler au niveau cellulaire.
SP : Par quel système biologique l’information transite-t-elle dans le corps ?
FN : Essentiellement par le système nerveux. Mais les fréquences utilisent toute notre matière car le son a réellement besoin de matière pour exister, tout comme la matière a besoin du son pour se structurer.
L’emploi des élixirs sonores
SP : Les élixirs sont-ils préventifs ou curatifs ?
FN : Ils peuvent être utilisés en préventif tout comme en curatif. Les élixirs sonores sont encore assez jeunes et donc peu utilisés pour le moment, donc nous n’avons pas assez de recul pour bien connaître tous leurs effets. Par contre, les fréquences à l'origine de ces elixirs, je les mises au point il y a plus de 15 ans et j'ai accompagné de nombreuses personnes dans des processus de guérison.
Il est important de rappeler ici, que si le corps tombe malade c'est parce qu'il existe un terrain ( émotionnel ou énergétique ). Et, il faut donc agir pour le modifier, tout en respectant ce superbe instrument qu'est le corps. Ma démarche est une démarche participative, je propose différentes fréquences avec lesquelles le corps peut se ré-accorder .
SP : Comment utiliser les élixirs sonores ?
FN : Je conseille de s'amuser à tester et à ressentir les élixirs avec lesquels on se sent en affinité et ceux auxquels nous sommes réfractaires, sachant que ce sont surtout ces derniers qui vont nous ouvrir des portes. Lorsque quelque chose nous dérange, c'est l'indication qu'il y a un terrain à travailler, à nettoyer, à libérer, à défricher dans le but d'y semer quelque chose d'autre. Ceux que l'on apprécient ont une information tellement connue que les portes sont déjà ouvertes...
Ce qui est important est que l'élixir soit en contact avec la peau, quelque soit l'endroit du corps où on le dépose, que ce soit sur les orteils ou au niveau de la tête importe peu car la fréquence va utiliser le corps pour se propager et aller là où elle doit travailler. Les élixirs agissent là où c'est nécessaire.
Quant à la quantité ou la fréquence d'utilisation, là encore, il faut faire appel à son ressenti. Au début les personnes en prennent souvent, puis moins fréquemment car le corps en a moins besoin, jusqu'à ce que celui-ci finisse par progressivement s'auto réguler.
La pulvérisation est la méthode la plus couramment utilisée. Nous ne recommandons pas l'utilisation aux femmes en enceintes du fait des huiles essentielles utilisées à l'intérieur de l'elixir.
Il est possible de travailler avec plusieurs elixirs à la fois et même avec la gamme complète.
SP : Est-ce que les effets durent dans le temps ?
FN : Cela va bien évidement dépendre de la fréquence d'utilisation de l'elixir. Plus, on accorde un instrument de musique moins il se désaccorde. Et s'il ne subit pas trop de perturbations, il reste facilement accordé...
SP Avez-vous déjà testé des mélanges, en mettant par exemple deux notes ensembles ?
FN : Oui, certaines complémentaires vibratoires sont intéressantes. Par exemple, l'association du Do, du Fa et du Si qui n'est pas juste sur le plan musical, a un vrai rapport harmonique sur le plan thérapeutique.
Il existe une relation entre le Do et le Si, qui sont les deux extrêmes au niveau de la gamme musicale, et la note médiane qui est le Fa, on y retrouve une notion d'équilibre. Il en existe d'autres complémentaires.
Les élixirs sonores et autres produits dérivés
SP : Pensez-vous développer d’autres outils sur la base de ces 7 élixirs sonores ?
FN : Nous avons développé depuis quelques mois, un produit supplémentaire présenté sous forme d'une huile appelée Huile HARMONY. Elle est utilisée en massage sur une partie du corps à la fin d'une séance de soin énergétique, ou d'un massage ou encore en application au niveau du cœur ou du plexus solaire. Elle contient une partie des fréquences de guérison en synergie et c’est une sensation corporelle très agréable.
Tout comme les elixir, cette huile permet au corps de recevoir les informations qui vont l'aider à se libérer des tensions dans lesquelles il est enfermé.Elle agit comme un baume qui peut finir un travail énergétique.
Nous avons travaillé avec une base d’huile de jojoba, afin de transmettre l'information en profondeur, dans les couches sous-cutanées.
SP : Où peut-on se procurer les élixirs ?
FN : Pour l'instant, sur mon site : http://www.harmonymusic.fr
SP : Souhaitez-vous transmettre un message aux lecteurs de Sacrée planète ?
FN : Il est important de retrouver qui nous sommes, re-contacter notre vrai potentiel, et être conscient que nous sommes ici, sur cette terre pour vivre cette expérience formidable de la matière...
Note 1 : Asha Maitreya est un éveilleur alchimiste qui vit en Suisse; il crée des Essences et des Huiles alchimiques depuis une quinzaine d'année. Cet outil inspiré véhicule les fréquences de l'Être, pour faciliter l'éveil de conscience et l'intégration des nouvelles énergies sur Terre comme dans nos corps .
Son ancien nom était Quanda. Il collabore avec F. Nabet depuis maintenant cinq ans et ont cocréé 3 CD: CD Maya 2012, Sagesse animale (tome 1 et 2). Voir son site : http://www.kristaya.com
Note 2 : La fréquence de 432 Hz est qualifiée, par des scientifiques, de "naturelle". Ils ont calculé les fréquences de résonance des atomes et molécules dans la nature. L'oscillation à 432Hz est une fréquence de résonance de l'eau. Elle est inscrite jusque dans notre système solaire. La précession de la Terre compte 25 920 années, c'est le cycle apparent de la rotation des étoiles dans notre ciel (360°), produit par le mouvement de la Terre dans l'univers (voir encadré p. XX). Lire l’article sur le La 432 Hz "Se mettre au diapason" paru dans Sacrée Planète n°45 (p. 21 à 27)
Note 3: Dans les années 1960, Marie-Louise Aucher (1908-1994), musicienne et cantatrice, découvre les correspondances vibratoires entre les sons et le corps humain : à chaque son correspond une partie du squelette. Elle établit notamment une échelle des sons qui rejoint certains points énergétiques de la Médecine Traditionnelle Chinoise. Encouragée par des chercheurs et des médecins, elle fonde alors la Psychophonie, démarche novatrice dans l'enseignement de la pose de voix. (Source Internet : Wikipédia)
Note 4: Voir les propriétés du plasma de Quinton dans l’article qui lui a été consacré dans SP n°XX
Note 5 : Le silicium minéral est le principal constituant de l'écorce terrestre (27.80% en poids) après l'oxygène (46.60%). On le trouve sous forme amorphe ou cristalline dans de nombreuses roches telles que les granites, les sables, les argiles, etc. Pour l'organisme humain, le silicium minéral n’est pas assimilable. C'est pour cette raison que dans le commerce on ne trouve qu'en dilution homéopathique ou sous forme de silice colloïdale (molécules déstructurées). Le silicium organique se différencie du précédent par la présence d'un (ou plusieurs) atome(s) de carbone associé(s) à de l'hydrogène. Sous cette forme, c'est un des éléments essentiels de la matière vivante - plantes, animaux et humains. Le silicium organique est présent partout dans le corps humain.
Note 6: les fleurs de Bach…
Note 7 : la Musicothérapie Energétique proposée par F. N consiste en une méthode thérapeutique avec le domaine sonore, qui prend en compte l’individu dans sa globalité. L’accompagnement thérapeutique s’effectue sur 3 plans : physique, mental et énergétique. C’est une méthode très directe, rapide et très efficace. Cette formation se passe sur 5 modules de 3 jours où chaque participant expérimente sur lui-même les outils que lui sont transmis. Plus d’infos sur cette formation sur www.musicotherapie-energetique.fr
POUR ALLER PLUS LOIN :
- Site de Franck Nabet : www.harmonymusic.fr/accueil/index.html
- TVSOIS propose une vidéo avec une interview de F. Nabet sur les élixirs sonores : www.dailymotion.com/video/xwj4p8_frank-nabet-2e-partie-les-elixirs-sonores_webcam#.URDOsujHr0U
Article Sacrée Planète Avril Mai 2013